L’épilation à la lumière pulsée a connu un regain de popularité ces derniers temps. Cependant, certains risques pour la santé sont associés à cette pratique. Si elle n’est pas réalisée correctement, l’épilation à la lumière pulsée peut être dangereuse. L’Agence nationale de sécurité du médicament (Anses) a publié un avertissement sur les dangers de cette méthode et sur les pratiques à suivre pour éviter tout problème.
Lumière pulsée : comment ça marche ?
L’épilation à la lumière pulsée est un traitement populaire qui gagne en popularité. Il peut être pratiqué par des professionnels (dermatologues, médecins esthétiques, esthéticiennes), mais peut aussi être réalisé par n’importe qui. Il faut voir comment en témoignent certaines internautes pour plus de satisfactions et de sûreté. L’épilation à la lumière pulsée consiste à détruire le poil et son bulbe à l’aide d’un appareil à effet thermique IPL ou lumière pulsée intense. La lumière émise par l’appareil cible la mélanine, les pigments qui déterminent la couleur du poil. La première est destinée à prévenir les brûlures en empêchant la peau de recevoir autant d’énergie.
Les dangers selon les autorités sanitaires
Cependant, selon l’Anses, l’épilation à la lumière pulsée peut être dangereuse pour la santé. En effet, des effets mineurs tels qu’une gêne, des rougeurs ou des brûlures peuvent survenir après une épilation à la lumière pulsée, pouvant entraîner des cloques ou des croûtes. En outre, si la technique n’est pas réalisée correctement, les conséquences peuvent être plus graves et entraîner des troubles de la pigmentation et des lésions oculaires. L’Anses estime également que « ces pratiques pourraient conduire à un retard dans le diagnostic du cancer de la peau », car la lumière pulsée peut « déformer la couleur des lésions précancéreuses, et ainsi empêcher la détection précoce du mélanome. »
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Améliorations pour l’encadrement de cette méthode
La FDA se préoccupe d’abord des fabricants et de la « maîtrise des risques sanitaires », comme le précise le guide des BPF. Selon Rémi Poirier, expert de l’Anses, « certains professionnels et particuliers » peuvent ignorer ou méconnaître le fonctionnement et les principes du contact peau à peau, ce qui peut entraîner des conséquences sanitaires graves. La lumière pulsée était jusqu’à présent interdite pour certains spécialistes. Le 26 mai 2021, une règle a été adoptée pour réglementer sa pratique dans les milieux esthétiques. Enfin, il est conseillé à tous les professionnels de la beauté d’avoir une « norme de formation largement acceptée. »
Ne pas prendre de risque : ce qu’il faut faire
Il appartient une fois de plus aux fabricants de veiller à ce que leurs utilisateurs soient informés et soumis à des restrictions appropriées. L’épilation au laser à lumière pulsée ne doit pas être utilisée dans les situations suivantes :
- Application de traitements cutanés, notamment : L’utilisation de médicaments photosensibilisants ou anticoagulants ;
- La pose de produits cosmétiques sur la zone épilée ;
- L’exposition à la lumière UV naturelle ou artificielle ;
- Le tatouage. Il est également nécessaire de : Porter des lunettes de protection de ne pas épiler les sourcils ;
- Pour préparer l’épilation, nettoyez au préalable la zone à traiter ;
- N’utilisez pas de crème ou de pommade anesthésiante ;
- Entre les séances, attendez au moins un mois avant d’effectuer un autre traitement.
L’idéal entre le laser et la lumière pulsée
L’épilation est un sujet de conversation depuis un certain temps. Au cours des dernières années, la technologie a progressé et des milliers de femmes et d’hommes ont cherché à s’épiler au lieu de se couper les cheveux. Faites-vous partie de ces personnes ? La technologie s’améliore constamment, il peut donc être difficile de décider quelle option est la meilleure pour vous. Beaucoup de gens ne connaissent même pas la différence entre l’épilation IPL et l’épilation au laser ! Les deux procédures utilisent une lumière qui cible le follicule pileux. La lumière se transforme en chaleur lorsqu’elle touche un poil vivant. Cette chaleur endommage le bulbe à la base du poil, ce qui empêche sa croissance future.