Tout savoir sur la clinomanie

La paresse et la clinomanie sont deux affections distinctes. La paresse fait référence à une personne qui aime passer du temps au lit, même si c’est contre son gré. Refuser catégoriquement de se lever n’est pas la même chose qu’être paresseux. Une tendance obsessionnelle à vouloir rester au lit en permanence peut être un indicateur de dépression, d’anxiété ou d’une maladie plus grave comme la schizophrénie. Quels sont les signaux d’alerte et que peut-on faire pour y remédier ?

Définition de la clinomanie

Le terme « clinomanie » dérive du grec klinê (ou lit) et du latin mania, qui signifie manie. Il s’agit d’un terme psychiatrique qui désigne la manie du lit ou l’envie de s’allonger, autrement dit la quête d’un lit ou de la posture allongée chez une personne qui n’est pas confinée dans son lit.

La compulsion à rester allongé tout le temps, sans nécessairement dormir ou ressentir le besoin de dormir est connue sous le nom de clinomanie.

C’est un symptôme de troubles psychologiques.

La clinomanie n’est pas une maladie en soi, mais plutôt le résultat d’une autre condition ou pathologie qui peut être l’anxiété, la tristesse ou l’épuisement professionnel.

La clinophilie peut également être le signe de maladies plus graves à traiter avec une attention particulière, comme la schizophrénie et la folie paranoïaque.

La clinomanie est un symptôme presque constant de la dépression, mais d’autres problèmes tels que des problèmes alimentaires ou comportementaux comme l’agressivité, l’irritabilité, l’hypersensibilité et l’hyperémotivité, ainsi que des pensées malheureuses et l’isolement sont fréquents en même temps.

Les signes pour savoir si on est clinomane

Un clinomane est une personne qui devient obsédée par le sommeil au lit et qui dort excessivement pendant la semaine ou le week-end. Lorsque le sommeil devient une habitude, il a une influence négative sur la vie personnelle, professionnelle et sociale. Toute personne peut être touchée par la clinomanie pour diverses raisons et à des degrés divers, notamment les femmes âgées de 20 à 40 ans en raison de problèmes hormonaux, ainsi que les personnes âgées.

Il y a quelques raisons de s’inquiéter pour son entourage : tout d’abord, lorsqu’une personne se préoccupe de dormir ou de tout ce qui a trait au lit et perd son temps libre, elle ne sort plus, annule ses engagements, néglige sa maison, voire se néglige elle-même. Lorsque le fait de se coucher est un comportement inhabituel alors que la personne est habituellement très active, ainsi que si le refus de se lever est lié à d’autres problèmes.

Les patients anxieux peuvent également souffrir de clinomanie. Cependant, l’anxiété s’accompagne généralement d’autres symptômes : douleurs d’estomac, palpitations, oppression thoracique, inquiétudes, voire phobies.

Dans le cas du burn out, qui est causé par le surmenage au travail, le fait de se reposer tout le temps est souvent soudain et accompagné d’une lassitude physique, morale et émotionnelle. Enfin, dans le cas de la schizophrénie ou de la psychose, le souci du repos est fréquemment associé à un élément psychotique et les patients peuvent devenir paranoïaques au point d’avoir peur de sortir.

Effets et traitement de la clinophilie physiquement

L’inclinaison excessive et compulsive à s’allonger est une chose que l’entourage, notamment les jeunes, ne doit pas prendre à la légère. En effet, ce comportement anormal peut entraîner des maladies supplémentaires et des conséquences corporelles graves, notamment une fatigue chronique, des problèmes digestifs tels que la constipation ou même le fécalome (c’est-à-dire une accumulation de matières fécales dans le rectum), des escarres et des ulcères, ainsi qu’une perte de masse musculaire.

Les solutions et les thérapies varient en fonction de la maladie sous-jacente, mais la clinophilie est une maladie comportementale qui peut être traitée par un psychologue ou un psychiatre. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC), une thérapie interpersonnelle (TPI) ou les deux peuvent être utilisées pour traiter le patient et son état à l’aide de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC).

En cas de dépression, de troubles anxieux ou d’autres types de psychose, un professionnel de la santé mentale peut également prescrire des médicaments et un traitement modifié, comme des antidépresseurs.

Pour échapper à l’habitude de se reposer en permanence, il est conseillé à de nombreux clinophilies de modifier leur mode de vie en pratiquant des sports et des exercices, en effectuant un travail manuel ou en s’adonnant à des loisirs qui stimulent l’esprit et favorisent le lien social.